Une centrale photovoltaïque sur le toit d'un immeuble pour réduire la facture d'électricité des locataires

Loués à des fins professionnelles, les deux bâtiments affichent une consommation électrique totale de 123 385 kWh par an. De type bureau et hangar, les deux bâtiments disposent de toitures deux pans avec inclinaison de 27,8° et 30,4°. Les projets d'installations solaires photovoltaïques en toiture sont de type autoconsommation sans revente de surplus. L'étude de faisabilité préconise un mode d'intégration simplifiée au bâti pour les panneaux solaires. Le toit du hangar reçoit 52 modules d'une surface de 103 m2, celui de la micro-crèche reçoit 41 modules pour une surface de 81 m2. Les simulations et calculs de l'étude de faisabilité photovoltaïque démontrent que les ombrages partiels n'impactent la production qu'en décembre en fin de journée. Toutefois, le bureau d'études a conseillé de supprimer les panneaux dans l'emprise des fenêtres de toit pour une meilleure uniformité visuelle en toiture. Au total, les 93 modules produiront une puissance cumulée de 37,2 kWc. Cette optimisation permet de maximiser le rendement total de la centrale afin d'en améliorer la rentabilité. Bien que ces deux bâtiments ne soient pas à usage résidentiel, ils disposent d'un taux d'autoconsommation de 71 % autorisant un taux de retour sur investissement de 10 ans maximum. L'étude de faisabilité préconise également d'optimiser la rentabilité du projet photovoltaïque en débloquant les primes à l'autoconsommation et la subvention de la Région Île-de-France.